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    Dossier

    Services de France travail (ex-Pôle emploi) : (ateliers, prestations, aides, formations…)

    Pour renforcer et personnaliser l’accompagnement des demandeurs d’emploi, Pôle emploi devenu France travail depuis le 1er janvier 2024, a élargi son offre de services, via le déploiement des actions collectives (ateliers et prestations), le développement du conseil en orientation et la mobilisation des dispositifs de formation. Quels sont les outils accessibles au demandeur d’emploi en fonction de sa situation ? Voici un point complet sur les services de France travail !

    Publié le 13. 09. 22 . Mis à jour le 15. 12. 24

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    Pour rechercher et reprendre un emploi

    Les ateliers de France travail

    France travail propose des ateliers pour mieux se repérer sur le marché du travail. Ces ateliers sont de courte durée, planifiés chaque semaine sur des demi-journées. Les demandeurs d’emploi peuvent participer à autant d’ateliers qu’ils le souhaitent, sur tous les thèmes qui les intéressent, parmi lesquels :

    • “Organiser sa recherche d’emploi” : 6 ateliers permettant, une fois le projet professionnel défini, de préparer la recherche d’emploi en optimisant les outils nécessaires.
    • “Rechercher des offres d’emploi et y répondre” : 4 ateliers pour comprendre et décrypter une annonce, trouver des offres, rédiger une lettre de candidature.
    • “Démarcher les entreprises” : 4 ateliers pour cibler les entreprises susceptibles de recruter et apprendre à communiquer par son image.
    • “Réussir votre embauche” : 3 ateliers pour se préparer à l'entretien d’embauche, se familiariser avec les épreuves de sélection et réussir son intégration dans l’entreprise.
    • “Travailler à l’étranger, pourquoi pas ?” : 1 atelier pour construire son projet d’emploi à l’étranger. 

    À savoir

    Le demandeur d’emploi peut également participer à des “clubs de chercheurs d’emploi”, favorisant les dynamiques de groupe, l’émulation, et la mise en commun des techniques de prospection.

    Les prestations de France travail (ex-Pôle emploi)

    Les prestations de France travail sont des réunions collectives planifiées sur plusieurs semaines ou plusieurs mois. Selon sa situation et sur l’avis de son conseiller, le bénéficiaire intègre un petit groupe de travail, composé de demandeurs d’emploi ayant des objectifs semblables aux siens.


    Ces prestations sont dispensées par France travail et des opérateurs privés.

    Activ’projet


    Activ’projet permet, dans le cadre du conseil en évolution professionnelle (CEP) délivré par Pôle emploi, de construire ou concrétiser son projet professionnel avec l’appui d’un conseiller orientation pendant 8 semaines maximum.


    Prépa compétences


    Grâce à Prépa compétences, le demandeur d’emploi peut identifier ses compétences professionnelles et définir un parcours de formation adapté au métier visé, avant de s’engager dans une formation qualifiante.


    Cette prestation est réalisée par France travail et l’Afpa. Elle se déroule en plusieurs phases (co-construction entraînement, découverte, ateliers d'entraînement, co-construction parcours de formation).

    Attention !

    Prépa compétences s’adresse aux demandeurs d’emploi ayant préalablement défini leur projet professionnel et obtenu la validation de leur conseiller référent France travail.

    Valoriser son image professionnelle (VSI)


    Cette prestation de Pôle emploi met l’accent sur les savoir-être professionnels susceptibles d’être décisifs dans l’examen d’une candidature. Elle est destinée aux demandeurs d’emploi qui rencontrent des difficultés dans leur parcours de recrutement (entretiens d’embauche infructueux, interruption d’une période d’essai par l’employeur…). 


    D’une durée totale de 2 à 3 semaines, la prestation Valoriser son image professionnelle est composée de plusieurs phases, alternant entretiens individuels, ateliers collectifs et modules optionnels.


    AccélèR’emploi (ACL)


    AccélèR’emploi s’adresse aux demandeurs d’emploi proches de l’emploi qui postulent à un métier précis. D’une durée de 2 mois à temps partiel, ce dispositif de France travail leur permet de perfectionner leurs candidatures, de s’entraîner aux entretiens d’embauche, de participer à des ateliers ciblés, de consulter un conseiller spécialisé… À la fin de la prestation, un suivi est mis en place pour une période de 3 mois.


    Un emploi stable, c’est pour moi (EMS)


    D’une durée de 3 mois, le dispositif Un emploi stable, c’est pour moi vise à accélérer la recherche du demandeur d’emploi via un entretien avec un prestataire, suivi d’ateliers individuels ou collectifs, en présentiel ou à distance. 


    Cette prestation s’appelle Les clés pour mon emploi durable (EMD) dans certaines régions (Normandie, Pays de la Loire, Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie).

    Pour créer ou reprendre une entreprise

    Plusieurs services et organismes accompagnent les demandeurs d’emploi qui ont un projet de création ou reprise d’entreprise


    Auprès de France travail, le candidat à la création ou reprise peut : 

    À savoir

    Le Nouvel accompagnement pour la création ou la reprise d’entreprise (NACRE) est dévolu aux régions depuis janvier 2017. Les personnes sans emploi ou rencontrant des difficultés d’insertion professionnelle peuvent bénéficier d’un accompagnement en se renseignant auprès de leur conseil régional.

    Pour évaluer ou développer ses compétences

    Les dispositifs d’évaluation

    Le conseil en évolution professionnelle (CEP)


    Le conseil en évolution professionnelle (CEP) offre un accompagnement gratuit et personnalisé à tout actif souhaitant faire le point sur sa situation professionnelle et ses perspectives d’évolution (mobilité interne/externe, reconversion, création ou reprise d’entreprise…). Il peut bénéficier au demandeur d’emploi qui souhaite construire, ajuster ou revoir son projet professionnel


    Le CEP du demandeur d’emploi est mis en œuvre par France travail. Les modalités de suivi et d’accompagnement sont définies puis ajustées par le conseiller référent. 


    Si le conseiller estime que l’accompagnement du demandeur d’emploi nécessite une expertise plus spécialisée, c’est un psychologue du travail qui prend en charge le CEP. 

    Le bilan de compétences


    Tout demandeur d’emploi peut réaliser un bilan de compétences, afin de donner une nouvelle impulsion ou orientation à sa vie professionnelle.


    Ce bilan se déroule en trois phases.

    Étape 1

    Phase préliminaire

    Elle permet de faire le point, de définir les besoins du bénéficiaire, de lui présenter les méthodes et techniques utilisées lors de l’évaluation.

    Étape 2

    Phase d’investigation

    Elle consiste à analyser les motivations du bénéficiaire, à identifier ses compétences et à déterminer ses possibilités d’évolution.

    Étape 3

    Phase de conclusion

    Elle permet d’établir un projet professionnel réaliste et de prévoir les étapes de sa mise en œuvre, de soutenir les bénéficiaires les plus en difficulté.

    Les demandeurs d’emploi sans aucune activité peuvent participer à d’autres formes d’évaluations, davantage orientées vers la pratique, pour vérifier l’adéquation de leurs compétences. Plus concrètes et immédiates que les bilans de compétences habituels, ces évaluations ciblent généralement des métiers spécifiques. 


    C’est notamment le cas de l'évaluation des compétences et des capacités professionnelles (ECCP), qui prend la forme d’une mise en situation de 4 à 8 heures chez un prestataire conventionné par France travail, et permet d’évaluer concrètement les acquis du candidat au regard des capacités requises pour l’exercice d’un métier donné.

    À savoir

    Les demandeurs d’emploi en activité (à temps plein ou temps partiel, en CDD ou en intérim) peuvent bénéficier d’un congé de bilan de compétences auprès de leur employeur. La demande doit être adressée au moins 60 jours à l’avance.

    Les services d’orientation de France travail (ex-Pôle emploi)

    Certains services (ateliers ou prestations) de France travail sont destinés à orienter les demandeurs d’emploi vers la formation. Cette orientation s’organise sur différents niveaux.


    Ateliers et prestations au niveau national


    Au niveau national, France travail propose des services d’orientation générale (dispensés par les conseillers Pôle emploi) et des services d’orientation spécialisée (dispensés par les psychologues du travail France travail).


    L’orientation générale (ateliers)


    Elle s’adresse aux demandeurs d’emploi qui ont besoin d’être accompagnés dans la concrétisation de leur projet professionnel. Cette orientation généraliste peut être prise en charge par les conseillers France travail ou des prestataires extérieurs, sous forme d’ateliers : 

    • “Identifier ses atouts et compétences - Passeport orientation formation”, pour être capable de repérer ses points forts, de mieux cibler sa recherche d’emploi et d’identifier son besoin en formation.
    • “Rechercher des informations pour mieux connaître un secteur d’activité”, pour comprendre le fonctionnement des secteurs professionnels, confronter sa représentation des métiers à la réalité, construire un projet réaliste et réalisable.
    • “Décider de se former ?”, en amont de la prestation “Construire mon Parcours de Formation”, pour bien comprendre l’engagement qu’implique l’entrée dans un parcours de formation, et confirmer ou non son inscription. 
    • “Savoir choisir son organisme de formation”, pour identifier les sources d’information sur l’offre de formation, sélectionner une formation et un organisme de formation adaptés à son projet. 
    • “Kits sectoriels”, pour réfléchir à un secteur d’orientation donné et s’informer sur les possibilités de mobilité en fonction de ses intérêts et capacités.
    • “Se préparer à la validation des acquis de son expérience”, pour faire le point avec son conseiller Pôle emploi sur son parcours professionnel et personnel, identifier les différentes pistes de certification accessibles.

    L’orientation spécialisée (prestations)


    L’orientation spécialisée est prise en charge par les psychologues du travail de France travail ou confiée à des prestataires extérieurs. Elle permet au demandeur d’emploi de consolider son projet professionnel, à travers différentes prestations : 

    • “Construire son parcours de formation”, pour apporter un appui au demandeur d’emploi envisageant une formation professionnelle.
    • Orientation professionnelle spécialisée travailleur handicapé (OTH), pour accompagner la reconversion et la formation des demandeurs d’emploi en situation de handicap.
    • Activ’projet, dans le cadre du conseil en évolution professionnelle (CEP), pour apporter un appui méthodologique au demandeur d’emploi dans la construction de son projet.

    Prestations au niveau régional


    Au niveau des régions, les équipes de France travail ont mis en place plusieurs prestations d’orientation spécialisée

    • Rebond (REB), pour valoriser ce que le demandeur d’emploi a appris des situations de simulation, lui permettre d’identifier ses intérêts et de préciser son projet professionnel.
    • Regards croisés (RGC), pour mobiliser l’expertise du psychologue du travail et analyser une situation, ou résoudre un problème complexe et bâtir un plan d’action concerté.
    • Méthode d’appui à l’orientation par simulation (MAOS), pour travailler sur les représentations d’un métier ou d’un secteur professionnel à travers des mises en situation et analogies. 

    Les actions de formation de France travail (ex-Pôle emploi)

    L’action de formation préalable au recrutement (AFPR)


    L’action de formation préalable au recrutement (AFPR) permettait de se former en vue de postuler à un emploi sous contrat d’une durée comprise entre 6 mois et 1 an, avec un volume maximal de 400 heures.Compte tenu de la similitude avec un autre dispositif, la préparation opérationnelle à l'emploi individuelle (POEI), dans un souci de simplification, l'action de formation préalable au recrutement (AFPR) a été supprimée par décision du CA de France travail du 24 avril 2024, au profit de la POEI. 


    La préparation opérationnelle à l’emploi (POE)


    La préparation opérationnelle à l’emploi (POE) est financée par l’employeur et remboursée par France travail. D’un volume maximal de 400 heures, elle permet d’acquérir les compétences requises pour postuler à une offre d’emploi non pourvue. 


    La préparation opérationnelle à l’emploi peut être mise en place de manière individuelle (formation délivrée à un demandeur d’emploi pour lui permettre de répondre à une offre diffusée par Pôle emploi) ou collective (formation des demandeurs d’emploi en réponse aux besoins des entreprises, validés par un accord de branche). 

    Nouveau ! Assouplissement de la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle

    Jusqu’en juin 2024, la POEI concernait des contrats de travail d’au moins 1 an ou des CDI. Du fait de la suppression de l’AFPR (voir précédent), et par souci de simplification, depuis le décret du 18 juin 2024 la POEI est désormais possible pour des contrats de 6 mois, 4 mois pour les saisonniers. 

    Le tutorat est encadré dans un nouveau périmètre : le tuteur doit être un salarié de l’entreprise, volontaire et justifiant d’une expérience de 2 ans minimum en rapport avec les compétences requises pour occuper l’emploi correspondant à l’offre déposée par l’entreprise à France Travail. L’employeur doit laisser au salarié tuteur en POEI, le temps nécessaire pour exercer ses fonctions et se former.Un tuteur peut accompagner 3 demandeurs d’emploi maximum. 

    A l’issue du tutorat, un document, signé par l’employeur, le tuteur et le demandeur d’emploi, atteste du contenu et des modalités de la formation délivrée.

    source ; décret n° 2024-561 du 18 juin 2024 précise les conditions d’assouplissement de la préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POEI).

    Attention !

    Cette action de formation permettant de répondre à des offres d’emploi non pourvues est consultable uniquement en présence du conseiller référent France travail.

    L’aide à la validation des acquis de l’expérience (VAE)


    France travail peut prendre en charge les dépenses liées à la validation des acquis de l’expérience VAE (droits d’inscription auprès de l’organisme certificateur, prestations d’accompagnement, actions de validation). La VAE favorise le retour à l’emploi via la reconnaissance de l’expérience professionnelle et/ou bénévole du demandeur d’emploi.

    L’action de formation conventionnée (AFC)


    L’action de formation conventionnée vise à renforcer les capacités professionnelles des demandeurs d’emploi de faible niveau de qualification et/ou en reconversion, pour répondre aux besoins identifiés au niveau territorial notamment, dans le cadre du PPAE (projet personnalisé d’accès à l’emploi).


    L’aide individuelle à la formation (AIF)


    France travail peut contribuer au financement des frais de formation dans certaines situations. La formation choisie doit constituer une étape déterminante dans le parcours du demandeur d’emploi, validée comme telle par son conseiller référent.


    L’AIF est versée directement à l'organisme de formation. Son montant est déterminé au cas par cas.

    Le contrat de professionnalisation


    Le contrat de professionnalisation vise notamment à faciliter l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi de plus de 26 ans et des bénéficiaires des minima sociaux. Il permet d’alterner périodes de formation (15 à 25 % de la durée du contrat) et périodes d’activité professionnelle en lien avec le poste recherché. Au terme du contrat, le bénéficiaire obtient une certification des connaissances, compétences et aptitudes professionnelles acquises. 


    La certification CléA - socle de connaissances et de compétences professionnelles (SCCP)


    Créée par les partenaires sociaux, la certification CléA permet de faire reconnaître sa maîtrise des compétences fondamentales en milieu professionnel, dans 7 domaines (ex. : communication en français, utilisation des règles de base de calcul et du raisonnement mathématique, aptitude à travailler dans le cadre de règles définies d’un travail en équipe). 


    Cette certification est ouverte à tous les salariés et demandeurs d’emploi ayant besoin de sécuriser leur parcours professionnel ou développer leur employabilité.


    Les tests Pix


    Les tests Pix permettent de tester gratuitement ses compétences dans 5 domaines du numérique (information et données, communication et collaboration, création de contenu, protection et sécurité, environnement numérique) nécessaires à la vie quotidienne, professionnelle et citoyenne. 


    À travers des questions ludiques, le demandeur d’emploi peut évaluer son niveau et accéder à des tutoriels adaptés à ses besoins. Les tests sont disponibles en ligne, ainsi que dans les agences France travail, Cap emploi et auprès des missions locales

    À savoir

    Il existe un service spécifiquement dédié aux demandeurs d’emploi et aux jeunes en insertion qui souhaitent développer leurs compétences numériques : Pix emploi (disponible sur l’Emploi Store de France travail).

    CFTC.fr
    light light

    CFTC.fr

    La CFTC s’engage pour améliorer vos droits, à travers différentes propositions.

    L'accompagnement des publics prioritaires

    Pour les moins de 26 ans

    Deux opérateurs majeurs accompagnent les jeunes sans emploi : France travail et les missions locales.


    L’accompagnement intensif jeune (AIJ) de France travail


    France travail a mis en place un accompagnement intensif assuré par des conseillers dédiés pour accélérer la recherche d’emploi des jeunes de moins de 26 ans inscrits à France travail (ou de moins de 30 ans pour les publics qui relèvent de la politique de la ville). 


    Cet accompagnement s’adresse aux jeunes proches de l’emploi, motivés et disponibles pour rechercher activement un emploi, ayant déjà un projet précis et réaliste. D’une durée de 3 ou 6 mois, il vient notamment renforcer leur connaissance du marché de l’emploi et leur maîtrise des outils de prospection. 


    L’accompagnement intensif jeune est dispensé à titre individuel ou au sein d’un “club ambition”.


    Les mesures pour les jeunes sans qualification


    Les jeunes plus éloignés de l’emploi peuvent mobiliser un certain nombre de dispositifs adaptés à leur situation :  

    • un contrat de professionnalisation, qui facilite l’insertion professionnelle des jeunes sans qualification, via l’alternance de périodes de formation et de périodes d’activité ;
    • des actions de mobilisation, organisées par les conseils régionaux, qui permettent aux jeunes de construire un projet professionnel ou de suivre des actions de préqualification (mise à niveau, acquisition des savoirs de base…) ;
    • un parcours d’accès aux carrières des trois fonctions publiques (le PACTE), qui permet aux jeunes faiblement qualifiés d’être recrutés en alternance dans la fonction publique à des postes de catégorie C, en vue d’une titularisation ;
    • le dispositif Défense, deuxième chance, mis en œuvre par l’EPIDE (Établissement public d’insertion de la Défense), qui propose à des jeunes de 18 à 21 ans en difficulté scolaire, sans qualification ni emploi, de suivre un programme pédagogique visant à favoriser leur insertion sociale et professionnelle ;
    • l’école de la 2e chance (E2C), qui offre aux jeunes une remise à niveau sur les connaissances de base (mathématiques, français, informatique) et des stages de découverte des métiers en entreprise pour leur permettre de construire un projet professionnel.

    Nouveau !

    Il existe deux parcours d’accompagnement pour les jeunes, dispensés par les missions locales et/ou France travail :

    Le parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA), réalisé par la mission locale, s’adresse aux jeunes prêts à s'engager dans un parcours d’accompagnement pour une durée maximale de 24 mois consécutifs. Après un premier diagnostic, un contrat est signé entre le bénéficiaire et la mission locale. Le parcours comprend plusieurs phases, définies avec un conseiller dédié. 

    Le contrat d’engagement jeune (CEJ), réalisé au choix par la mission locale ou France travail, s’adresse depuis le 1er avril 2022 aux jeunes qui rencontrent des difficultés sociales et/ou professionnelles et qui souhaitent s’engager dans un parcours d’accompagnement intensif vers l’emploi. Ce dispositif peut s’étendre sur 12 ou 18 mois maximum. Il est mis en place par les missions locales ou France travail.

    Le demandeur d’emploi qui signe un PACEA ou un CEJ s’engage à réaliser les actions définies. Selon le montant de ses ressources, une allocation peut lui être attribuée sous conditions.

    1jeune1solution

    Face aux multiples impacts de la crise sanitaire, le gouvernement a mis en place des mesures à destination des jeunes de 16 à 25 ans et créé la plateforme 1jeune1solution. Objectif : permettre à chaque jeune de trouver une solution adaptée à sa situation (étudiant, demandeur d’emploi avec ou sans qualification…).

    Pour les seniors

    Il existe différents dispositifs et contrats spécifiquement pensés ou aménagés pour les seniors.

    • France travail propose un accompagnement renforcé avec mise en place d’un suivi mensuel dès le premier mois (au lieu du quatrième mois).
    • L’Apec (Association pour l’emploi des cadres) propose aux cadres de plus de 50 ans en recherche d’emploi les rendez-vous Next Step mi-carrière, pour leur permettre de construire un plan d’évolution professionnelle, sur les conseils d’un expert en gestion de la mobilité. 
    • Des mises en situation réelle dans les entreprises ayant déposé des offres d’emploi auprès de France travail permettent aux seniors de tester leurs compétences et capacités professionnelles au regard du poste recherché.
    • Le CDD senior s’adresse aux demandeurs d’emploi de plus de 57 ans inscrits depuis plus de 3 mois à Pôle emploi ou bénéficiant d’un contrat de sécurisation professionnelle (CSP). Il peut être conclu pour une durée maximale de 18 mois, renouvelable une fois. 
    • Le contrat de professionnalisation pour les seniors s’adresse aux demandeurs d’emploi de plus de 45 ans. Il permet de bénéficier d’un contrat en CDI ou CDD de 6 à 12 mois (24 mois dans certains secteurs, pour des publics et des qualifications définis), ainsi que d’une formation comprise entre 15 % et 25 % de la durée totale du contrat.

    Talents seniors

    L’Apec a lancé l’opération de mentoring Talents seniors en faveur du retour à l’emploi des cadres de plus de 50 ans. L’objectif est de mettre en relation les cadres seniors demandeurs d’emploi avec des chefs d’entreprise, des cadres dirigeants, des décideurs institutionnels, des élus locaux… et ainsi de favoriser le partage des expériences et des réseaux professionnels.

    Pour les demandeurs d’emploi de longue durée

    Fin 2021, le gouvernement a lancé un “Plan de réduction des tensions de recrutement”, dans le but, notamment, de renforcer la formation des demandeurs d’emploi qui n’ont exercé aucune activité pendant au moins 12 mois au cours des 15 derniers mois. Ce plan mis en œuvre par Pôle emploi (devenu France travail depuis le 1er janvier 2024) prévoit de : 

    • recontacter les demandeurs d’emploi de longue durée et les orienter vers des actions de reprise d’activité comme les immersions en entreprise ;
    • déployer des actions de remise en dynamique professionnelle permettant d’identifier, parmi les métiers qui recrutent, ceux pour lesquels le demandeur d’emploi dispose des compétences nécessaires ;
    • proposer un parcours de remobilisation plus intensif aux demandeurs d’emploi de très longue durée (inactifs depuis plus de 2 ans), comprenant un diagnostic individuel, un plan d’action personnalisé, un accompagnement spécifique en cas de problèmes de santé entravant la reprise d’activité.

    Nouveau !

    La prestation Parcours emploi santé (PES) a été lancée en mars 2022 dans toute la France. Elle propose un parcours d’accompagnement psychosocial et professionnel adapté à la situation de chaque demandeur d’emploi de longue durée freiné par des problèmes de santé. La prestation est définie conjointement par le bénéficiaire et son psychologue référent. D’une durée de 4 à 6 mois, elle s’articule autour de 3 phases (entretien de diagnostic, accompagnement psychosocial et professionnel, entretien de fin de parcours).

    À l’intention des cadres demandeurs d’emploi depuis plus d’un an, l’Apec double le volume de ses sessions “Nouveaux horizons”, un programme d’accompagnement intensif de plusieurs mois, alliant plan d’action personnalisé et ateliers collectifs. L’objectif est d’impulser une nouvelle dynamique et de permettre aux cadres sans emploi d’adapter leur projet professionnel aux opportunités actuelles du marché.

    Les aides financières de Pôle emploi pour rechercher et reprendre une activité

    France travail peut accorder des aides ponctuelles au demandeur d’emploi, en soutien à ses projets de formation, de mobilité, de reconversion professionnelle ou de création d’entreprise. Ces aides financières sont indépendantes des allocations chômage.

    L’aide à la mobilité

    Une aide à la mobilité est accordée sous conditions aux demandeurs d’emploi non indemnisés (ou en allocation minimale) qui doivent se déplacer à plus de 60 km de leur domicile (20 km pour les habitants d’outre-mer) ou de 2 heures de trajet aller-retour, dans le cadre :  

    • d’une recherche d’emploi en CDI, CDD ou CTT (contrat de travail temporaire) d’au moins 3 mois consécutifs ;
    • d’une reprise d’activité ;
    • d’une entrée en formation financée par Pôle emploi ;
    • d’une entrée dans certaines prestations intensives ; 
    • d’un concours public. 

    Le formulaire de demande doit être communiqué à France travail : 

    • dans les 7 jours après l’entretien d’embauche, le début de la prestation intensive ou le premier jour du concours public ; 
    • au plus tard dans le mois suivant la reprise d’emploi ou l’entrée en formation.

    L’aide à la mobilité peut couvrir divers frais (déplacement, hébergement, repas…). La prise en charge des frais de déplacement sur la base d’une indemnité kilométrique est égale à 0,20 € /km multiplié par le nombre de kilomètres aller-retour. La prise en charge des frais d’hébergement se fait dans la limite des frais engagés, à 30 € par nuitée. La prise en charge des frais de repas est d’un montant forfaitaire de 6 € par jour.


    Les aides peuvent se cumuler dans la limite de 5 000 euros par an.

    À savoir

    Une prise en charge limitée peut être accordée par dérogation aux demandeurs d’emploi qui ne remplissent pas l’ensemble des conditions d'attribution.

    L’aide à la garde d’enfants pour parent isolé (Agepi)


    Nouveau !

    Depuis le 1er mai 2024, les critères d’accès à la garde d’enfants ont été assouplis en faveur de davantage de parents:

    • élargissement des bénéficiaires : l’aide est accessible aux couples et s’intitule “aide à la garde d’enfants” - AGE (elle était jusque-là réservée aux parents isolés -AGEPI).
    • évolution du plafond de ressources : l’aide est accessible aux demandeurs d’emploi ayant une allocation chômage jusqu’à 1,3 fois l’ARE mini (31,59 €), soit 41,067 € (jusqu’à présent elle était réservée aux demandeurs d’emploi non indemnisés ou en ARE mini)
    • évolution de l’âge des enfants : l’aide est accordée pour la garde d’un enfant jusqu’à 12 ans (contre 10 ans auparavant)
    • durée de reprise d’emploi diminuée : les personnes reprenant un emploi d’au moins 28 jours peuvent désormais bénéficier de l’aide (contre 3 mois minimum auparavant);
    • délai de demande allongé : la demande doit être déposée dans les 3 mois suivant la reprise d’activité (contre 1 mois auparavant).

    L’aide est accordée :

    • en cas de reprise d’emploi salarié auprès d’un employeur du secteur privé ou public (y compris dans la fonction publique), en CDI, CDD ou intérim d’au moins 28 jours calendaires), ou d’entrée en formation validée par son conseiller France Travail.

    Le montant selon le volume d’heures, inférieur ou supérieur à 15h par semaine :

    • entre 15 à 35 heures par semaine, le forfait pour le premier enfant est de 416 €, puis de 62,40 € par enfant supplémentaire dans la limite de 540,80 € au total pour trois enfants et plus
    • inférieur à 15 h/semaine ou à 64 h/mois, le montant forfaitaire pour le premier enfant est de 176,80 €, puis de 26 € par enfant supplémentaire, dans la limite de 228,80 € au total pour trois enfants et plus.

    À savoir

    Des montants spécifiques sont applicables à Mayotte.

    Le montant de l’AGE est plafonné à 540,80 euros par bénéficiaire.

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