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    Dossier

    Allocation chômage : reprise d’activité ou formation en cours d’indemnisation, fin de droits, radiation

    Un demandeur d'emploi indemnisé peut, en cours d’indemnisation, reprendre une activité professionnelle (salariée ou non) ou entrer en formation. Quelles sont les conséquences sur le versement de son allocation chômage ? Que se passe-t-il si, à l’inverse, le demandeur d’emploi indemnisé ne retrouve pas d’activité avant la fin de ses droits ? On fait le point !

    Publié le 24. 10. 22 . Mis à jour le 10. 05. 23

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    Les droits chômage en cas de reprise d'activité

    Versement ou non de l’allocation chômage ?

    Quand le demandeur d’emploi retrouve une activité avant la fin de ses droits, plusieurs cas de figure peuvent se présenter.


    En cas de reprise d’emploi avec un salaire brut inférieur à celui du dernier emploi occupé, une partie de l’allocation de retour à l’emploi (ARE) peut être versée : c’est l’activité réduite.


    En cas de reprise d’emploi avec un salaire brut supérieur à celui du dernier emploi occupé, l’allocation de retour à l’emploi (ARE) cesse d’être versée. 


    En cas de perte involontaire du nouvel emploi :


    • si la reprise d’activité est inférieure à 6 mois, l’affiliation est insuffisante pour acquérir un deuxième droit ; l’allocataire perçoit alors le reliquat (reste) du droit précédemment ouvert ;
    • si la reprise d’emploi est au moins égale à 6 mois, l’affiliation est suffisante pour acquérir un deuxième droit ; dans ce cas, le reliquat du premier droit est versé jusqu’à épuisement, avant versement du second droit : c’est la reprise des droits. Dans certaines situations, il est possible d’opter pour le second droit en renonçant au premier : c’est le droit d’option.

    En cas de reprise d’activité non salariée, le demandeur d’emploi peut bénéficier de l’activité réduite ou de l'aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE). Il peut en effet percevoir son allocation selon deux modalités distinctes : soit cumuler une partie de son allocation avec son chiffre d’affaires (il reste inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi), soit demander à percevoir, sous certaines conditions, l’ARCE correspondant à 45 % des droits restants (il cesse d’être inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi). 

    Le montant de l’allocation en cas d'activité réduite

    Le dispositif d’activité réduite permet au demandeur d’emploi qui reprend une activité professionnelle (salariée ou non salariée) de cumuler, sous conditions, le revenu issu de cette nouvelle activité avec une partie de son allocation chômage.


    Lorsque le cumul total (allocation + salaire) ne dépasse pas l’ancien salaire brut, une partie de l’allocation lui est versée, sous réserve qu’il reste inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi. 

     

    Le cumul de l’ARE et d’une activité salariée


    Le montant de l’allocation partielle versée par Pôle emploi est calculé en déduisant du montant initial de l’ARE 70 % du nouveau salaire mensuel brut perçu par l’allocataire.

    Calcul de l’allocation : calcul mensuel à partir du salaire perçu. 

    1. On définit le nombre de jours indemnisables (J) :

    J = [ARE mensuelle - (rémunération brute x 0,70)] ÷ allocation journalière

    Le résultat en nombre de jours est arrondi à l’entier le plus proche.

    2. On multiplie le résultat par l’allocation journalière pour obtenir l’allocation mensuelle (A) :

    A = J arrondi x allocation journalière 

    Plafond du cumul : le cumul total (allocation + salaire) ne peut pas dépasser l’ancien salaire brut. 

    Pour calculer le plafond (P), on multiplie le salaire journalier de référence (SJR) par 30,42. Si le plafond est atteint, c’est lui qu’on retient pour calculer le nombre de jours indemnisables.

    P = SJR x 30,42


    Exemple :

    Pour un salaire brut mensuel de 3 000 €, l’allocation journalière est de 57 € par jour, calculée sur la base d’un SJR de 100 €. L’allocation mensuelle est de 1 710 € pour un mois de 30 jours et de 1 767 € pour un mois de 31 jours.

    En cas de reprise d’emploi avec un salaire de 2 100 € brut par mois, une partie de l’allocation est versée tant que le cumul total ne dépasse pas 100 x 30,42 = 3 042 €. 

    1. J = [1710 - (2 100 x 0,70)] ÷ 57 € = 4,21 arrondi à 4 jours indemnisables

    2. A = 4 jours x 57 € = 228 €

    Le cumul est de 2 100 + 228 = 2 328 €, donc inférieur à 3 042 €. Un complément d’allocation de 228 € par mois pour 4 jours indemnisables sera versé. Le salarié, n’ayant consommé que 4 jours de droits sur 30, prolongera ses droits de 26 jours.

    À savoir

    Le cumul de l’allocation chômage avec des revenus salariés est également possible en cas d’activité(s) conservée(s) : le salarié qui exerce plusieurs activités peut, en cas de perte involontaire d’une ou de plusieurs de ces activités, cumuler intégralement les rémunérations professionnelles issues des activités conservées avec l’ARE (dans la limite du salaire mensuel de référence). 

    Le montant de l’ARE est alors calculé sur la base du salaire de l’emploi ou des emplois perdu(s). En cas de perte d’une nouvelle activité en cours d’indemnisation, ce montant est recalculé pour obtenir un nouveau droit. Une nouvelle durée d’indemnisation est également définie.

    Le cumul de l’ARE et d’une activité non salariée


    Il est également possible de continuer à percevoir une partie de l’ARE en plus des revenus non salariés. Le calcul est le suivant : 


    Montant de l’ARE versée partiellement = (allocation mensuelle initiale - 70 % du chiffre d’affaires mensuel déclaré) ÷ allocation journalière initiale

    La reprise ou la recharge des droits

    Lorsque le demandeur d’emploi indemnisé retrouve un emploi rémunéré au moins autant que le précédent, l’ARE cesse de lui être versée. Si le nouvel emploi est moins rémunéré que le précédent, l’allocataire peut, sous conditions, cumuler en partie allocation et revenu salarié.


    L’ouverture de droit est d’au minimum 6 mois. En cas de reprise d’emploi en cours d’indemnisation, le reliquat (reste) du droit précédemment acquis et non déchu n’est pas perdu, grâce au principe des droits rechargeables. Deux règles en découlent : la reprise et la recharge.


    La reprise des droits chômage


    Lorsqu’il y a plusieurs droits d’au moins 6 mois successivement acquis, le principe de la reprise est de verser les droits dans l’ordre d’acquisition, c’est-à-dire que le premier droit est ouvert et servi jusqu’à épuisement (droit A) avant d’ouvrir le suivant (droit B), etc.

    À savoir

    Le droit d’option permet à certains allocataires de déroger au principe de la reprise des droits, en demandant le versement du droit B à la place du droit A, ce dernier étant perdu. 

    Depuis le 1er novembre 2019, les modalités du droit d’option sont plus restrictives : il est possible d’opter pour le droit B si le montant de l’allocation A est inférieur ou égal à 20 € par jour, ou si le montant global du droit B (c’est-à-dire le montant de l’allocation multiplié par la durée d’indemnisation) est supérieur d’au moins 30 % au montant global total du droit A (au lieu, précédemment, d’une allocation B supérieure d’au moins 30 % à l’allocation A). 

    Dans ce cas, le droit A écarté est définitivement perdu.

    La recharge des droits chômage


    Si l’allocataire justifie de la perte involontaire d’un d’emploi d’au moins 6 mois au cours de sa période d’indemnisation, et s’il arrive en fin de droits, alors ce nouveau droit est automatiquement ouvert, sans démarche de la part de l’allocataire. 


    Concrètement, un courrier est adressé au demandeur d’emploi 30 jours avant la fin prévisionnelle de ses droits. Le rechargement est effectué automatiquement sur la base des informations disponibles, même en l’absence de réponse dans le délai imparti. L’allocataire peut compléter ou rectifier ces informations ultérieurement.

    6 mois

    Depuis le 1er novembre 2019, la durée minimale qui conditionne la recharge des droits est la même que celle qui conditionne l’ouverture des droits, à savoir 6 mois.

    Attention !

    Lors du rechargement d’un nouveau droit, la réglementation à appliquer dépend de la date de fin du contrat de travail qui permet le rechargement. Si cette date est antérieure au 1er octobre 2021, alors ce sont les règles de calcul de la convention 2017 qui s’appliquent jusqu’à épuisement du droit. Si elle est ultérieure au 1er octobre 2021, ce sont les nouvelles règles de calcul qui s’appliquent.

    L'indemnisation du demandeur d'emploi pendant une période de formation

    Les allocataires de l’ARE qui entrent en formation peuvent continuer à percevoir une indemnisation sous certaines conditions. 


    L’allocation de retour à l’emploi formation (AREF) est accordée au demandeur d’emploi dans la limite de ses droits à indemnisation, et sous réserve que la formation soit validée par son conseiller Pôle emploi, qu’elle corresponde au PPAE (projet personnel d’accès à l’emploi) défini, et qu’elle représente un volume horaire d’au moins 40 heures par mois.


    Depuis le 1er avril 2023, le montant minimal de l’AREF est de 22,19 € par jour

    À savoir

    Le demandeur d’emploi qui n’est pas indemnisé au titre de l’ARE peut percevoir la rémunération de formation Pôle emploi (RFPE) si l’action de formation est une action de formation conventionnée (AFC) et si elle s’inscrit dans son PPAE. Il peut aussi percevoir la rémunération publique de stage (RPS) si la formation est agréée par l’État ou le conseil régional. Dans ce cas, c’est l’organisme de formation qui est chargé de constituer le dossier de rémunération.

    Fin de droits : les allocations spécifiques

    Les demandeurs d’emploi qui n’ont plus ou pas de reliquat de droits à l’Assurance chômage peuvent bénéficier, sous conditions, d’une allocation publique : l’allocation de solidarité spécifique (ASS) versée par Pôle emploi, ou le revenu de solidarité active (RSA) versé par la Caf (Caisse d’allocations familiales). 

    L’allocation de solidarité spécifique (ASS)

    Pour bénéficier de l’ASS, il faut remplir l’ensemble des conditions suivantes : 


    • avoir travaillé au moins 5 ans dans les 10 dernières années ;
    • être à la recherche d’un emploi ;
    • être apte au travail ;
    • ne pas avoir atteint l’âge de la retraite ;
    • en cas d’activité, ne pas percevoir des revenus supérieurs aux plafonds définis.

    Montant de l’ASS pour une personne seule

    Avec des ressources mensuelles inférieures à 715,94 € : ASS à taux plein, soit 17,90 € / jour

    Avec des ressources comprises entre 715,94 € et 1 252,89 € : ASS à taux partiel correspondant à la différence entre 1 252,89 € et le montant des ressources

    Avec des ressources supérieures à 1 252,89 € : pas d’ASS

    Montant de l’ASS pour un couple

    Avec des ressources mensuelles inférieures à 1 431,87 € : ASS à taux plein, soit 17,90 € / par jour

    Avec des ressources comprises entre 1 431,87 € et 1 968,82 € : ASS à taux partiel correspondant à la différence entre 1 968,82 € et le montant des ressources

    Avec des ressources supérieures à 1 968,82 € : pas d’ASS

    À savoir

    Les bénéficiaires de l’ASS qui reprennent une activité professionnelle (salariée ou non salariée) bénéficient d’un cumul intégral de leur rémunération avec l’ASS pendant 3 mois, consécutifs ou non. Au terme de ces 3 mois, le versement de l’ASS est interrompu si l’allocataire poursuit son activité, quel que soit son temps de travail. 

    L’allocation de fin de droits (AFD)

    Tout demandeur d’emploi qui arrive en fin de droits sans pouvoir prétendre à l’ASS peut bénéficier d’une allocation forfaitaire exceptionnelle versée en une fois.


    Concrètement, un mois avant la fin des droits à indemnisation, Pôle emploi informe le demandeur d’emploi des conditions à remplir pour pouvoir bénéficier de l’allocation de solidarité spécifique (ASS). Le demandeur d’emploi doit alors renvoyer ce courrier à Pôle emploi, qui étudiera sa demande et notifiera l’acceptation ou le refus de l’ASS. 


    En cas de refus de l’ASS pour un motif non lié aux conditions de ressources (notamment pour une durée d’affiliation insuffisante), le demandeur d’emploi peut demander à bénéficier de l’allocation de fin de droits (AFD) dans les 2 mois suivant la décision de Pôle emploi. 


    Pour l’année 2023, le montant de l’AFD est de 327,24 €.

    Le revenu de solidarité active (RSA

    Le demandeur d’emploi qui ne bénéficie d’aucune allocation peut effectuer une demande de RSA auprès de la Caf (Caisse d’allocations familiales). 


    Pour bénéficier du RSA, il faut :


    • avoir au moins 25 ans ou avoir un ou plusieurs enfants à charge ou avoir travaillé au moins 2 ans sur les 3 dernières années (RSA jeune) ;
    • disposer de ressources inférieures aux plafonds définis (l’ensemble des ressources du foyer sont prises en compte). 

    La suppression des allocations chômage en cas de manquement

    Un demandeur d’emploi indemnisé au titre de l’Assurance chômage doit respecter un certain nombre d’obligations : actualiser mensuellement sa situation, rechercher activement un emploi, ne pas refuser plus de deux offres raisonnables d’emploi sans motif légitime…

    L’échelle des sanctions

    En cas de manquement à ses obligations ou en cas de fausse déclaration, le demandeur d’emploi s’expose à une radiation de la liste des demandeurs d’emploi et à la suppression de son allocation, de manière temporaire ou définitive.


    La sanction est prononcée par le directeur régional de Pôle emploi, qui peut donner délégation aux directeurs d’agence, aux plateformes de contrôle de la recherche d’emploi ou aux services des fraudes.

    Attention !

    Les réductions et suspensions (reports) d’allocations n’existent plus. L’unique sanction possible est désormais la suppression de l’allocation, dès le premier manquement (1er manquement = 1 mois de suppression ; 2e manquement = 2 mois de suppression ; 3e manquement = 4 mois de suppression).

    Les sanctions encourues par le demandeur d’emploi

    Nature du manquement Sanction si 1er manquement Sanction si 2e manquement Sanction si 3e manquement
    Absence injustifiée d’actes positifs et répétés en vue de retrouver un emploi, de créer, reprendre ou développer une entreprise. Refus ou abandon sans motif légitime d’une action d’aide à la recherche d’emploi. Non-présentation à une action de formation ou abandon de celle-ci sans motif légitime. Refus sans motif légitime d’une visite médicale destinée à vérifier l’aptitude au travail ou à certains types d’emploi. Refus sans motif légitime et à deux reprises d’une offre raisonnable d’emploi. Refus sans motif légitime d’élaborer ou d’actualiser le PPAE (projet personnalisé d’accès à l’emploi). art. L. 5412-1 sauf al. 3°c C. trav.
    Radiation de la liste des demandeurs d’emploi pour 1 mois et suppression de l’allocation pour 1 mois
    Radiation de la liste des demandeurs d’emploi pour 2 mois et suppression de l’allocation pour 2 mois
    Radiation de la liste des demandeurs d’emploi pour 4 mois et suppression de l’allocation pour 4 mois
    Absence sans motif légitime à un rendez-vous avec les services et organismes mentionnés à l’article L. 5311-2 du Code du travail, ou mandatés par ces services et organismes. art. L. 5412-1 al. 3°c C. trav.
    Radiation pour 1 mois et suppression pour 1 mois
    Radiation pour 2 mois et suppression pour 2 mois
    Radiation pour 4 mois et suppression pour 4 mois
    Fausse déclaration, c’est-à-dire absence de déclaration ou déclaration mensongère du demandeur d’emploi, en vue de percevoir indûment le revenu de remplacement (activité non déclarée d’une durée très brève). art. L. 5426-2 et R. 5426-3 C. trav
    Radiation pour 2 à 6 mois et suppression pour 2 à 6 mois
    Radiation pour 6 mois et suppression définitive
    Radiation pour 6 mois et suppression définitive
    Fraude ou fausse déclaration (autres cas). Fausses déclarations pour s’inscrire ou rester inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi. art. L. 5426-2 et L. 5412-2 C. trav.
    Radiation pour 6 à 12 mois et suppression définitive
    Radiation pour 6 à 12 mois et suppression définitive
    Radiation pour 6 à 12 mois et suppression définitive
    Déclarations inexactes ou incomplètes, faites de manière délibérée pour le bénéfice des allocations. art. L. 5426-5 C. trav.
    Pénalité administrative (jusqu’à 3 000 euros)
    Pénalité administrative (jusqu’à 3 000 euros)
    Pénalité administrative (jusqu’à 3 000 euros)

    La procédure contradictoire préalable

    Lorsque le directeur régional de Pôle emploi envisage la radiation du demandeur d’emploi, il doit préalablement l’informer par écrit des faits qui lui sont reprochés et de la durée de la radiation envisagée. Il doit également lui indiquer qu’il dispose d’un délai de 10 jours (ou 1 mois en cas de pénalité administrative) pour présenter ses observations écrites ou demander à être entendu, en étant si besoin assisté d’une personne de son choix.


    Au terme de ce délai de 10 jours, ou de l’audition du demandeur d’emploi le cas échéant, le directeur régional de Pôle emploi dispose de 15 jours pour prendre sa décision et la notifier au demandeur d’emploi. La notification de la décision de radiation doit être motivée. Elle doit préciser la durée de la radiation, mentionner les voies et délais de recours possibles.

    Le recours administratif

    Le demandeur d’emploi peut contester une décision défavorable de l’administration dans un délai de 2 mois à compter de sa notification ou publication écrite.

    À savoir

    Depuis le 1er juillet 2022, la médiation préalable obligatoire (MPO) est généralisée pour certaines décisions individuelles prises par Pôle emploi relevant du champ de compétence du juge administratif. 

    La MPO était expérimentée depuis le 1er avril 2018 dans trois régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Pays-de-la-Loire), pour les recours faisant suite à une radiation de la liste des demandeurs d’emploi, à la suppression du revenu de remplacement ou de l’allocation de solidarité spécifique (ASS).

    La médiation préalable obligatoire (MPO) consiste à faire intervenir un tiers neutre (le médiateur) afin de résoudre à l’amiable un différend entre un organisme et l’un de ses usagers. Elle constitue désormais une étape impérative avant de pouvoir saisir un juge. À défaut, le recours sera rejeté et renvoyé devant le médiateur compétent.


    Les décisions concernées par la MPO sont :


    • les décisions émanant du conseil d'administration ;
    • les décisions relatives à la cessation d'inscription sur la liste des demandeurs d'emploi ou le changement de catégorie ;
    • les décisions de radiation de la liste des demandeurs d'emploi ;
    • les décisions de suppression du revenu de remplacement ;
    • les décisions relatives aux pénalités administratives par Pôle emploi ;
    • les décisions relatives au remboursement des allocations, aides ou autres prestations indûment versées ;
    • les décisions prises pour le compte de l’État sur les allocations aux jeunes qui s'engagent dans un parcours contractualisé d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie (PACEA), sur l'allocation de solidarité spécifique (ASS), les allocations de solidarité attribuées aux intermittents du spectacle, l'aide à la création ou à la reprise d'entreprise.

    La médiation préalable obligatoire est menée, pour Pôle emploi, par le médiateur régional de Pôle emploi territorialement compétent. Elle remplace le recours administratif préalable obligatoire (RAPO), le recours hiérarchique et le recours gracieux. 

    Nous recommandons au demandeur d’emploi de conserver une copie de la lettre et des pièces jointes adressées à l’administration, ainsi que les justificatifs de leur envoi et de leur bonne réception. Ces pièces seront utiles en cas d’action juridictionnelle ultérieure.

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