Quand le demandeur d’emploi retrouve une activité avant la fin de ses droits, plusieurs cas de figure peuvent se présenter.
En cas de reprise d’emploi avec un salaire brut inférieur à celui du dernier emploi occupé, une partie de l’allocation de retour à l’emploi (ARE) peut être versée : c’est l’activité réduite.
En cas de reprise d’emploi avec un salaire brut supérieur à celui du dernier emploi occupé, l’allocation de retour à l’emploi (ARE) cesse d’être versée.
En cas de perte involontaire du nouvel emploi :
- si la reprise d’activité est inférieure à 6 mois, l’affiliation est insuffisante pour acquérir un deuxième droit ; l’allocataire perçoit alors le reliquat (reste) du droit précédemment ouvert ;
- si la reprise d’emploi est au moins égale à 6 mois, l’affiliation est suffisante pour acquérir un deuxième droit ; dans ce cas, le reliquat du premier droit est versé jusqu’à épuisement, avant versement du second droit : c’est la reprise des droits. Dans certaines situations, il est possible d’opter pour le second droit en renonçant au premier : c’est le droit d’option.
En cas de reprise d’activité non salariée, le demandeur d’emploi peut bénéficier de l’activité réduite ou de l'aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE). Il peut en effet percevoir son allocation selon deux modalités distinctes : soit cumuler une partie de son allocation avec son chiffre d’affaires (il reste inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi), soit demander à percevoir, sous certaines conditions, l’ARCE correspondant à 45 % des droits restants (il cesse d’être inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi).