Le droit d’alerte et de retrait est inscrit dans le Code du travail. Il consiste pour le travailleur à se retirer de toute situation professionnelle dont il a un motif raisonnable de penser qu’elle présente un danger. Il ne doit pas être confondu avec le droit de grève qui permet de revendiquer de meilleures conditions de travail.
Ce danger doit être grave et imminent pour sa vie ou sa santé (art. L. 4131-1 al. 2 C. trav.), mais il peut également s’agir du constat d’une défectuosité dans les systèmes de protection.
Le droit de retrait sera par exemple jugé légitime en cas d’absence de mesures de protection individuelle (chaussures de sécurité, casque, filet de protection, lunettes de protection et masque anti-poussière) pour un salarié exerçant les fonctions de plaquiste.
En revanche, des conditions d’hygiène douteuses (ex. : vétusté des sanitaires ou locaux) ne constitueront pas, à elles seules, un danger justifiant le retrait du salarié.