L’Assurance chômage est financée par les travailleurs et par les contributions des employeurs.
Depuis octobre 2018, les contributions salariales sont supprimées, sauf pour les intermittents du spectacle et les salariés expatriés. En compensation, une part de la CSG activité est affectée au financement du régime d’Assurance chômage.
Depuis le 1er janvier 2019, les contributions patronales ne sont pas dues pour les salaires inférieurs à 1,6 fois le Smic (allègement Fillon). Pour les salaires supérieurs, à compter du 1er mai 2025, le taux de contribution patronale est de 4 % (contre 4,05%).
Depuis le 1er septembre 2022, ce taux est minoré ou majoré (entre 3 et 5,05 %) dans les entreprises d’au moins 11 salariés de 7 secteurs (fixés par arrêté pour 3 ans) : l’agro-alimentaire, la publicité, l’hébergement et la restauration, l’assainissement des eaux et la gestion des déchets, le transport et l’entreposage, la fabrication de caoutchouc et plastique, le travail du bois, l’industrie du papier et l’imprimerie. C’est ce qu’on appelle le mécanisme de “bonus-malus”.