Le congé de proche aidant est ouvert, de droit, à tout salarié. Plusieurs conditions liées au proche que le salarié souhaite accompagner doivent être réunies.
Le proche aidé doit souffrir d’une incapacité permanente d’au moins 80 % ou d’une perte d'autonomie évaluée en GIR I, II et III.
Il doit vivre en France. Il ne doit pas nécessairement résider à domicile ; il peut être hébergé en maison de retraite ou dans un établissement spécialisé.
Le proche aidé doit être, pour le salarié :
- la personne qui partage sa vie (époux(se), concubin(e), partenaire de Pacs) ;
- son ascendant (parent, grand-parent…) ou descendant (enfant, petit-enfant…) ;
- l’enfant dont il assume la charge (au sens des prestations familiales) ;
- son “collatéral jusqu'au 4e degré” (frère, sœur, tante, oncle, cousin(e) germain(e), neveu, nièce...) ;
- l’ascendant, le descendant ou le collatéral de la personne avec laquelle il partage sa vie (époux(se), concubin(e), partenaire de Pacs) ;
- une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables, et à laquelle il vient en aide de manière régulière et fréquente.