La rupture du contrat de travail pour licenciement économique est involontaire et ouvre donc droit à l'allocation chômage, sous réserve de remplir les conditions d'affiliation (dont une durée d'affiliation d’au moins 6 mois).
Toutefois, avant la rupture du contrat de travail, l’employeur qui envisage un licenciement économique a l’obligation de proposer aux salariés visés :
- Dans les entreprises de moins de 1 000 salariés ou en procédure collective : un contrat de sécurisation professionnelle (CSP). Si le salarié accepte le CSP, son contrat de travail est rompu d’un commun accord. Le salarié licencié bénéficie alors, pendant 12 mois, d’un accompagnement renforcé et d’une allocation chômage spécifique : l’allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
- Dans les entreprises d’au moins 1 000 salariés : un congé de reclassement, pour une durée comprise entre 4 et 12 mois, 24 mois en cas de reconversion, permettant au salarié de bénéficier d’actions de formation et d’une cellule d’accompagnement tout au long de sa recherche d’emploi. Le contrat de travail est rompu au terme du congé.
Si à l’issue du CSP ou du congé de reclassement, le salarié licencié pour motif économique n'a pas retrouvé d’emploi, il peut ouvrir son droit à l’allocation de retour à l’emploi (ARE), l'allocation chômage de droit commun.