La salariée enceinte bénéficie d’un ensemble de droits visant à protéger sa santé et celle de son enfant, et ce dès que l’employeur a connaissance de sa grossesse.
Elle a notamment droit à :
- des autorisations d’absence lui permettant de se rendre aux examens médicaux obligatoires (ces absences sont assimilées à du temps de travail effectif et n’entraînent donc aucune diminution de la rémunération) ;
- une affectation temporaire à un autre poste en cas de risques particuliers (ex. : manipulation de produits toxiques) ou de travail de nuit ;
- un congé maternité avant et après la naissance de l’enfant (sans condition) ouvrant droit à des indemnités journalières (sous conditions).
Une convention collective, un accord d’entreprise, les usages ou un accord entre la salariée et l’employeur peuvent prévoir une réduction du temps de travail.
En tant que salariée, la future mère bénéficie d’une protection sociale lui donnant droit, sans condition, aux prestations en nature de la Sécurité sociale, c’est-à-dire à la prise en charge à 100 % des examens prénataux obligatoires, des ateliers de préparation à la naissance et à la parentalité, des frais médicaux à partir du 6e mois de grossesse. Elle peut également percevoir, sous certaines conditions, des prestations de la Caf (prime à la naissance et allocation de base dans le cadre de la Paje).