Au 1er juin 2025, refonte des sanctions en cas de manquement
Jusqu’à présent, les sanctions en cas de manquement n’étaient pas les mêmes selon le statut des personnes : allocataires chômage, allocataires RSA, allocataires CEJ.
Avec l’inscription obligatoire de tous les allocataires sur la liste des demandeurs d’emploi de France travail, les modalités d’accompagnement et de suivi sont harmonisées, et les modalités relatives aux manquements et aux sanctions aussi.
Ainsi, les modalités de suspension ou la suppression du revenu/allocation (ARE, RSA, PACEA, CEJ) selon le(s) manquement(s) sont modifiées au 1er juin 2025. Les sanctions demeurent graduées selon le manquement, selon le caractère répété ou non sur une période de 24 mois à compter du 1er manquement, et la situation du demandeur d’emploi.
Les manquements aux obligations qui pourront être sanctionnés sont : l’assiduité, l’obligation d’actes positifs et répétés pour trouver un emploi, créer/reprendre une entreprise, des actions d’insertion, accepter les offres raisonnables d’emploi si salarié. Pour l’assiduité, est prise en compte l’absence aux actions de formation, aux actions d’accompagnement, d’appui au projet d’insertion du contrat d’engagement.
La durée et le pourcentage de la suppression de l’allocation dépendent des obligations non respectées et de l’impact sur l’insertion professionnelle de la personne. En absence d’allocation, une notification est envoyée u 1er manquement, et une radiation peut intervenir dès 2ème manquement.
En cas mise en conformité avec les obligations avant le terme de la sanction, il peut être mis fin à la sanction de façon anticipée.
Pour les bénéficiaires du RSA, l’allocation peut être suspendue ou supprimée en tout ou partie par le président du conseil départemental pendant 1 à 4 mois. Au terme de 4 mois sans mise en conformité, il peut être procédé à la fin du droit RSA avec radiation. L’organisme référent peut proposer des sanctions au président du conseil départemental.