Le salarié doit avertir son employeur dans un délai de 24 heures en indiquant le lieu, les circonstances et les éventuels témoins de l’accident. Il doit consulter un médecin au plus tôt pour faire constater le dommage subi, et obtenir un arrêt de travail en cas d’incapacité temporaire. Attention : ce délai est très court !
L’employeur a alors 48 heures pour déclarer l'accident à la CPAM. Il dispose ensuite d’un délai de 10 jours pour émettre d’éventuelles réserves sur l'origine de l'accident.
Le salarié consulte au plus vite un médecin pour que celui-ci établisse un certificat médical initial (CMI). Ensuite, soit le médecin envoie les volets 1 et 2 à la CPAM de manière dématérialisée pendant la consultation et remet au salarié le volet 3 (à conserver), soit le médecin remet au salarié un certificat papier (le salarié doit alors adresser les volets 1 et 2 à la CPAM dans un délai de 24 heures et conserver le volet 3).
En cas d’arrêt de travail, le médecin rédige un avis d’arrêt de travail (AAT), soit de façon dématérialisée (le salarié n'a dans ce cas aucune démarche à effectuer), soit via le formulaire d’AAT (le salarié doit alors remettre le volet 3 à l'employeur sous 48 heures).
La caisse d’assurance maladie instruit la demande dès réception de la déclaration d’accident et du certificat médical initial. Elle doit se prononcer sur l’origine professionnelle de l’accident dans un délai de 30 jours. Si l'employeur a émis des réserves ou si la CPAM décide d’investiguer sur les circonstances de l’accident, la CPAM rend sa décision dans les 3 mois qui suivent la réception de la déclaration d'accident et du certificat médical décrivant les lésions. Si la CPAM ne notifie pas de décision passé ces délais, le caractère professionnel de l'accident est reconnu.