Une démarche de qualité de vie et des conditions de travail doit répondre à un triple enjeu de performance, de responsabilité sociétale et d’attractivité.
L’entreprise, pour agir sur la QVCT, doit conjuguer la prise en compte de trois dimensions : les conditions d’emploi et de travail ; la capacité d'expression et d'action ; le contenu même du travail. Par une approche systémique, la QVCT nous invite également à intégrer des sujets sociétaux comme l’égalité professionnelle et la lutte contre les discriminations.
Les conditions d'emploi et de travail recoupent :
- l’environnement de travail, c’est-à-dire le lieu de travail, les moyens techniques, l’organisation du travail ;
- les conditions d'emploi, liées au développement professionnel (carrière, formation) ;
- la conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle.
La capacité d'expression et d'action sont liées à la qualité des relations de travail et en particulier au :
- soutien managérial (clarté des objectifs, reconnaissance) ;
- soutien des collectifs (solidarité métier, travail en équipe, échanges sur les pratiques…) ;
- travail participatif (groupe de résolution de problèmes, débats sur le travail…) ;
- dialogue social (concertation…).
Le contenu du travail est une composante majeure de la QVCT, qui intègre :
- l’autonomie au travail ou le sentiment de maîtrise, c’est-à-dire le pouvoir d'agir sur les tâches (rythme, organisation, procédure, accès aux ressources, outils...) ;
- la valeur du travail ou le sentiment d'utilité, qui repose sur la participation à la mission globale de l'entreprise ;
- la valeur du travail perçue par autrui (client, bénéficiaire, hiérarchie, pair...) ;
- l’intérêt du travail ou le travail apprenant, soit la possibilité de mobiliser ses compétences (relationnelles, émotionnelles, physiques, cognitives...) ;
- le « travail complet » ou le sentiment de responsabilité, pouvoir évaluer les effets de son travail par rapport au processus global et aux résultats attendus (piloter sa performance).