Le CDI (contrat à durée indéterminée) étant la norme de la relation de travail, le recours au CDD est réservé à l’exécution de tâches précises et temporaires, dans les cas prévus par la loi uniquement, notamment :
- le remplacement d’un salarié ou dirigeant absent ;
- le remplacement d’un salarié passé provisoirement à temps partiel ;
- le remplacement d’un salarié dont le contrat de travail est suspendu (arrêt maladie, congé maternité...) ;
- le départ définitif d’un salarié avant la suppression de son poste ;
- l’attente de la prise de poste d’un salarié recruté en CDI ;
- l’accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise (augmentation de l’activité habituelle ou tâche occasionnelle, travaux urgents) ;
- les emplois saisonniers et les emplois par nature temporaires (secteurs d’activité où l’usage est de recruter en CDD : hôtellerie, restauration, spectacle, BTP, etc.) ;
- le recrutement d’un ingénieur ou d’un cadre pour la réalisation d’un objet défini (CDD à objet défini ou “contrat de projet”) ;
- le recrutement d’un chercheur dans le cadre d’une thèse de doctorat (CDD doctoral).
Le CDD est également autorisé dans le cadre des mesures pour l’emploi (contrats de formation en alternance), pour assurer un complément de formation professionnelle au salarié, ou pour favoriser le retour à l'emploi des actifs de plus de 57 ans (CDD sénior).