Le CDI intérimaire et le CDI intermittent sont deux autres formes particulières de contrat à durée indéterminée, dont la rupture relève des mêmes procédures que le CDI (licenciement, démission, rupture conventionnelle…), à l’exception de certaines dispositions ne pouvant s’appliquer.
Dans le cadre du CDI intérimaire (CDI-I), le salarié est recruté et rémunéré par une entreprise de travail temporaire (ETT) et mis successivement à la disposition d’entreprises utilisatrices, le temps de missions. Chaque mission doit correspondre à l’exécution d’une tâche précise ne relevant pas de l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice, dans les cas énumérés par la loi.
Le contrat du salarié peut prévoir des périodes intermédiaires, sans exécution de mission, assimilées à du temps de travail effectif pour le calcul de ses droits (congés payés, ancienneté…).
Le CDI intermittent (CDII ou CD2I) permet d’alterner périodes travaillées et périodes non travaillées auprès d’un même employeur. Il peut répondre à un besoin normal et habituel de l’entreprise, mais ne peut être conclu que sous certaines conditions, dans des secteurs caractérisés par d'importantes variations d'activité (spectacle, restauration, tourisme…).
Le salarié bénéficie des mêmes droits que les salariés à temps plein (congés payés, formation professionnelle, etc.), sauf dispositions conventionnelles spécifiques. Les périodes non travaillées sont prises en compte dans le calcul des droits liés à l'ancienneté.