Le salarié victime ou témoin de faits de harcèlement peut alerter l’employeur et/ou sa hiérarchie. Cette alerte entraîne la mise en œuvre de la procédure prévue dans l’entreprise en cas de harcèlement.
Il peut se rapprocher de ses représentants du personnel, formés à l’accompagnement des victimes de harcèlement. Les élus au comité social et économique (CSE) disposent d’un droit d’alerte, qui leur permet de saisir l’employeur dès qu’ils constatent, par eux-mêmes ou par l’intermédiaire d’un salarié, l’existence d’une situation de harcèlement ou de toute autre situation portant atteinte aux droits et à la santé des salariés.
Si les faits sont de nature sexuelle ou sexiste, le salarié doit en informer les référents harcèlement sexuel présents dans son entreprise : le référent désigné par l’employeur (dès 250 salariés), mais aussi le référent harcèlement sexuel et agissements sexistes du CSE, dont la désignation est obligatoire dans toutes les entreprises d’au moins 11 salariés.
Le salarié peut également alerter le médecin du travail ou l’inspecteur du travail. Il peut aussi saisir le Défenseur des droits en cas de harcèlement sexuel ou discriminatoire (basé sur l’un des critères de discrimination interdits par la loi, tels que l’origine, le sexe, l’âge…).