En cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, l’employeur doit verser au salarié licencié une indemnisation dont le montant est plafonné en fonction de l'ancienneté du salarié et de l’effectif de l’entreprise (art. L. 1235-3 C. trav.).
Dans le cas d'un licenciement prononcé pour un motif nul, la réparation prévue est la réintégration du salarié dans l'entreprise ou, si la réintégration est refusée par le salarié ou impossible, le versement d'une indemnité par l'employeur qui ne peut être inférieure aux salaires des 6 derniers mois (art. L. 1235-3-2 et 1 C. trav.).
D'autre part, un manquement dans la procédure de licenciement ouvre droit, quels que soient l'ancienneté du salarié et l'effectif de l'entreprise, à une indemnisation égale à un mois de salaire maximum (art. L. 1235-2 C. trav.), laquelle ne se cumule pas avec l'indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Enfin, le juge peut accorder des dommages-intérêts si le salarié a été licencié ou a subi une sanction dans des conditions abusives (conditions vexatoires ou brutales, légèreté blâmable, pressions...). L'employeur ne doit pas abuser de son pouvoir de direction lorsqu'il licencie ou sanctionne un salarié.