Les entreprises sont libres de fixer le volume et le positionnement des jours de télétravail. Le télétravail peut être partiel (se limitant à quelques jours par semaine) ou total (le salarié effectuant tout son temps de travail à distance).
Différentes modalités de télétravail peuvent se combiner ou être exclusives les unes des autres.
Le nombre de jours télétravaillés est défini dans l’accord ou la charte. Généralement, le télétravail est proposé à hauteur de 2 ou 3 jours par semaine. Mais une période de référence plus large peut être choisie : une formule forfaitaire annuelle ou un volume mensuel de jours en télétravail.
Des critères de variation peuvent aussi être mis en place, par exemple en fonction des postes occupés, du temps de travail, des jours de congé, de la distance entre le domicile et le lieu de travail.
Même si généralement le télétravail concerne des journées complètes, il peut aussi être pris par demi-journées.
Certains accords prévoient une planification du télétravail, avec des jours fixes.
D’autres sont plus souples et optent pour une organisation variable, reposant sur la concertation entre le salarié et l’employeur ; celle-ci peut être prévue en amont sur un trimestre ou mensuellement.
Parfois, ces deux types de planification sont combinés : par exemple un télétravail régulier sur la base de 2 jours par semaine, complété par la possibilité d’avoir un jour de télétravail flexible par mois dans la limite de 11 jours par année civile (accord Société générale 2021).
Des journées de présence sur site peuvent également être imposées, pour garantir une journée de présence en commun notamment.