Un salarié d’astreinte n’est pas à la disposition permanente et immédiate de son employeur. Les astreintes ne constituent donc pas du temps de travail effectif (sauf dispositions particulières en cas de fortes contraintes pesant sur l’équilibre des temps de vie du salarié).
Elles doivent cependant faire l’objet d’une contrepartie financière ou d’un repos compensateur, selon les modalités fixées par accord collectif ou, en l’absence d’accord, par l’employeur (après consultation du CSE et information de l’inspecteur du travail).
Les tâches effectuées par le salarié appelé à intervenir pendant sa période d’astreinte constituent bien, pour leur part, du temps de travail effectif et doivent être rémunérées comme telles. Il en va de même pour le temps de trajet aller-retour entre le domicile du salarié et le lieu d’intervention (Cass. soc. 31/10/2007, n° 06-43834).