Les entreprises d’au moins 50 salariés ont l’obligation de calculer et de publier chaque année leur index de l’égalité professionnelle. Sous la forme d’une note sur 100, cet index rend compte des écarts de salaire dans l’entreprise et des actions mises en œuvre pour les réduire. Il est calculé à partir de 4 ou 5 indicateurs (en fonction de la taille de l’entreprise) comptant chacun pour une partie de la note :
- l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes ;
- l’écart de répartition des augmentations individuelles ;
- l’écart de promotion (uniquement dans les entreprises d’au moins 250 salariés) ;
- le nombre de salariées dont la rémunération a été augmentée à leur retour de congé maternité ;
- la parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.
Si la note globale obtenue est inférieure à 75/100, l’employeur a 3 ans pour se mettre en conformité. Des mesures de correction et éventuellement un plan de rattrapage financier doivent être discutés lors de la négociation sur l’égalité professionnelle. L’employeur qui ne réagit pas ou prend des mesures insuffisantes encourt une pénalité financière (jusqu’à 1 % de la masse salariale).
Si la note globale est inférieure à 85/100, la négociation sur l’égalité professionnelle doit fixer des objectifs de progression pour chacun des indicateurs n’ayant pas obtenu le score maximal.
L’index de l’égalité professionnelle (note globale + indicateurs) doit être publié sur le site Internet de l’entreprise avant le 1er mars de chaque année, ou, en l’absence de site, porté à la connaissance des salariés par tout moyen. Il doit aussi être transmis au comité social et économique (CSE) via la BDESE, ainsi qu’au ministère du Travail, qui le rend public sur son site avant le 31 décembre.